Statement on the COVID-19 Crisis / Déclaration liée à la crise de la COVID-19

English version

The Canadian Science and Technology Historical Association’s Executive recognizes students enrolled in graduate programs across the country are petitioning their institutions to grant academic extensions and suspend summer tuition.

As for many workers in different sectors of the Canadian society, the COVID-19 pandemic has serious implications for the well-being and academic progress of all graduate students across Canada. The crisis has affected progress through graduate programs, forcing universities to deny access to their services and resources, including libraries, laboratories, and workspaces. For many students, fieldwork and data collection is now on hold, and many others are unable to remotely access specific equipment required for research. In terms of academic activities, such as professional conferences, the vast majority have been canceled or postponed. Consequently, expected opportunities for progress in post-graduate study remain uncertain.

In this situation, many are facing difficulties, both personal and financial. The measures to support students included in the Canada Emergency Student Benefit are a step in the right direction. This plan aims to provide basic funds for students by helping to cover the basic living expenses (e.g. groceries, utilities, and rent). Unfortunately, tuition is not considered in the equation.

While some students will benefit from the government’s recently announced job-creation program and extended scholarships and fellowships, these programs will not assist all. Graduate students often have to seek additional training and employment in the summer months to cover expenses.

So far, some universities have excluded the 2020 summer semester from the total number of academic semesters counted for MA/MSc and PhD completion, but it does not resolve the financial issue. In this respect, a one-time bursary – an option that several universities have put in place and which is helping in the short term – stresses the need for an ongoing discussion on the longer-term impacts of this crisis on graduate students.

This complex situation is then coupled with – one could say worsened by – social isolation and stress, which are negatively impacting students’ physical and mental wellbeing. By considering these factors, and in keeping with petitions put forward by student unions across the country, the Canadian Historical Science and Technology Association is therefore supporting graduate students by calling on universities to:

  1. Suspend summer tuition and fee payments for graduate students normally due in May;
  2. Provide automatic program extensions for all students registered in Canadian graduate programs; and
  3. Reconsider the financial support they provide to graduate students in light of the day-today changes that come with these challenging times.

Version française

Les membres du comité exécutif de l’Association pour l’histoire de la science et de la technologie au Canada (AHSTC) reconnaissent la pertinence des revendications portées par les étudiants inscrits aux cycles supérieurs à travers le pays dans ce contexte de crise sanitaire. Ceux-ci exigent notamment des établissements universitaires une prolongation d’études ainsi qu’une suspension des frais de scolarité pour le semestre d’été.

Comme pour de nombreux travailleurs actifs dans différents secteurs de la société canadienne, la pandémie de la COVID-19 a eu, et continue d’avoir, de sérieuses répercussions sur le bien-être et le progrès académique des étudiants inscrits aux cycles supérieurs dans les universités canadiennes. En effet, la présente crise affecte directement les progrès effectués en forçant les universités à refuser aux étudiants l’accès à différents services et ressources, notamment aux bibliothèques, laboratoires et autres espaces de travail. Pour de nombreux étudiants, le travail de terrain et la collecte de données ont dû être suspendus jusqu’à nouvel ordre. Dans la même veine, bien d’autres ne sont pas en mesure d’accéder, même à distance, à l’équipement que requièrent certaines activités de recherche. En ce qui concerne les activités universitaires, telles que les conférences académiques, la grande majorité d’entre elles ont dû être annulées ou reportées. En conséquence, les possibilités de progrès pour les étudiants aux deuxième et troisième cycles demeurent incertaines.

Dans cette situation, beaucoup d’étudiants doivent faire face à des difficultés d’ordres personnel et financier. Les mesures d’aide visant la population étudiante que prévoit le programme fédéral d’allocation d’urgence constituent un pas dans la bonne direction. Ce plan vise à fournir des fonds de base servant essentiellement à couvrir les frais de subsistance (par exemple, l’épicerie, les services publics et le loyer). Malheureusement, on ne tient pas compte des frais de scolarité dans l’équation.

Si programme de création d’emplois récemment annoncé par le gouvernement ainsi que de l’extension de la durée des bourses d’études peuvent bénéficier à certains, ces mesures ne touchent pas toute la population étudiante. En effet, bon nombre d’entre eux vont tout de même devoir chercher une formation et un emploi supplémentaires pendant les mois d’été afin de couvrir les dépenses de base.

Jusqu’à maintenant, certaines universités ont exclu le semestre d’été 2020 du nombre total de semestres universitaires comptabilisés dans les programmes de maîtrise et de doctorat, mais cela ne résout pas le problème financier en jeu. À cet égard, le versement d’une bourse unique – une mesure que plusieurs universités ont mise en place et qui est utile à court terme – souligne la nécessité d’une discussion soutenue sur les impacts à long terme de cette crise sur les étudiants aux cycles supérieurs.

À cette situation complexe s’ajoute une forme d’isolement social et d’anxiété qui, à terme, a un impact négatif sur le bien-être physique et psychologique des étudiants. En tenant compte de ces facteurs, et conformément aux pétitions présentées par les syndicats étudiants à travers le pays, l’AHSTC donne ouvertement son soutien donc les étudiants des cycles supérieurs en demandant aux universités de

  1. Suspendre le paiement des frais de scolarité et des droits d’inscription d’été pour les étudiants inscrits aux cycles supérieurs, des frais qui sont normalement être acquittés au courant du mois de mai ;
  2. de prévoir des prolongations automatiques pour tous les étudiants inscrits à des programmes d’études supérieures au Canada ; et
  3. Reconsidérer la forme du soutien financier apporté aux étudiants inscrits aux cycles supérieurs en regard des changements quotidiens qui accompagnent ces temps difficiles.

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